Val d’Oise: suspicion de cas d’Ebola à Cergy, doute levée…
Les locaux des services sociaux à Cergy (Val-d’Oise) ont été bouclés en raison de cas suspects d’Ebola pendant une heure et demi. Les autorités avaient mis en place un périmètre de sécurité et enfermé soixante personnes, dont certaines étaient passées par la Guinée.
Le préfet du Val-d’Oise a précisé dans un premier temps qu’il s’agissait d’une «simple mesure de précaution» avant de lever toute suspicion en début de soirée. «La suspicion est levée, les personnes sont ressorties et sont donc rentrées chez elles», a assuré Jean-Luc Nevache, le préfet. Aucune n’a été gardée en observation.
Le bâtiment des services sociaux avait été bouclé vers 17h30 «afin de procéder à des vérifications» selon le préfet. Cette mesure de précaution visait à isoler un jeune homme africain, arrivé en France le 1er octobre et passé par la Guinée, qui venait de faire un malaise. Il était accompagné de trois autres personnes elles aussi africaines, dont l’une au moins présentait également des symptômes grippaux.
Selon le conseil général du Val-d’Oise, ces quatre mineurs étrangers étaient venus pour un suivi auprès des services sociaux. Dès les premiers symptômes, ils avaient été isolés, en compagnie de sept autres personnes qui avaient été contact avec eux: des personnels de l’accueil et des pompiers intervenus sur place. Toutes les personnes qui auraient été en contact plus ou moins proche avec les malades potentiels ont été également isolées.
L’épidémie du virus Ebola a déjà tué 3.900 personnes, pour la quasi-totalité dans des pays africains (Guinée, Liberia, Sierra Leone notamment).
En France, la ministre de la Santé Marisol Touraine a déclaré qu’elle travaillait aussi «avec les autorités des pays concernés – qui sont des autorités souveraines – pour voir dans quelles conditions nous pourrions renforcer les contrôles au départ».
À l’heure actuelle, aucun cas autochtone d’Ebola n’a été détecté en France.
Vidéo:http://www.dailymotion.com/video/x27mbig_cergy-la-suspicion-d-ebola-est-levee_news
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Etats Unis:
Le premier malade à avoir été diagnostiqué hors d’Afrique, un Libérien, est mort mercredi à Dallas (Etats-Unis) où il était hospitalisé. En Espagne, l’état de santé de la première personne contaminée hors du continent africain, une aide-soignante espagnole, s’est dégradé. L’inquiétude a grandi jeudi en Europe et dans le monde sur les risques de propagation d’Ebola. Les contrôles aux frontières ont notamment commencé à être renforcés en Amérique du Nord.
deux personnes de plus ont été hospitalisées sur des soupçons d’Ebola, dont un policier de Frisco près de Dallas, qui s’était rendu dans l’appartement de la famille du patient décédé (Thomas Eric Duncan) et ne se sentait pas très bien. Mais le maire de la localité a qualifié son risque d’infection de «minimum». Une autre personne ayant récemment voyagé au Liberia, arrivée dans la nuit de mardi à mercredi à Los Angeles, va être testée pour Ebola même si elle ne présente aucun symptôme.
Une épidémie sans précédent depuis le sida
«Cela va être un long combat (…) Depuis trente ans que je travaille dans la santé publique, la seule chose comparable a été le sida», estime ce jeudi le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Tom Frieden.
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Au Royaume-Uni:
l’annonce ce jeudi de l’introduction d’un dépistage renforcé des voyageurs en provenance des pays affectés par l’épidémie d’Ebola dans certains de ses aéroports et gares ferroviaires. «Le dépistage renforcé va dans un premier temps concerner les aéroports (londoniens, ndlr) de Heathrow et Gatwick et les terminaux Eurostar» pour les personnes en provenance du Libéria, de Sierra Leone et Guinée, a annoncé un porte-parole de Downing Street dans un communiqué.
Ces contrôles consisteront à interroger les passagers sur leurs voyages récents, les personnes avec lesquelles ils ont été en contact et la suite de leur voyage. Ils pourront aussi prendre la forme d’un contrôle médical, réalisé par du personnel médical et non par les services frontaliers. Les passagers recevront aussi des conseils sur les mesures à prendre s’ils développent les symptômes plus tard, a détaillé le porte-parole du gouvernement britannique.
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En Espagne:
le cas de l’aide-soignante Teresa Romero est le seul cas avéré. Son état de santé s’est dégradé a indiqué ce jeudi en début d’après-midi l’hôpital Carlos III de Madrid. «Sa situation clinique s’est dégradée mais je ne peux pas livrer davantage d’informations, la patiente ne souhaitant pas que l’on communique là-dessus», a annoncé une responsable de l’Hôpital. Premier cas de contagion hors d’Afrique, Teresa Romero, âgée de 44 ans, s’était occupée notamment d’un missionnaire malade rapatrié d’Afrique et décédé le 25 septembre. L’aide-soignante a pu être contaminée en touchant accidentellement son visage avec des gants, pendant qu’elle retirait sa combinaison, a expliqué à la presse German Ramirez, l’un des médecins qui la soigne.
Trois autres personnes ont été admises à l’hôpital Carlos III de Madrid, qui traite les malades d’Ebola, tandis que deux en sont sorties saines, portant à sept le bilan des hospitalisations.
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L’Allemagne:
le pays accueille un troisième patient contaminé. Un Soudanais, employé de l’Onu et contaminé par Ebola, est arrivé à Leipzig (est de l’Allemagne) jeudi matin en provenance du Liberia, ont indiqué les autorités locales, ce qui porte à trois le nombre de patients soignés en Allemagne. Il est à la clinique de Leipzig qui dispose d’un centre de soins adapté, a précisé le porte-parole du ministère de la Santé de l’Etat régional de Saxe, Ralph Schreiber. Le 4 octobre dernier, le premier des trois à être soigné en Allemagne –un expert sénégalais de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)– avait pu quitter, guéri, l’hôpital de Hambourg (nord). Un autre malade, un médecin ougandais travaillant pour une organisation d’aide italienne, est soigné depuis vendredi dans un hôpital à Francfort (ouest).
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En Australie:
Une femme de 57 ans soupçonnée d’avoir contracté le virus Ebola est sous surveillance à l’Hôpital de Cairns au nord du Queensland, en Australie selon ABCNews. Sue-Ellen Kovack est récemment revenue de la Sierra Leone où elle travaillait avec la Croix-Rouge aidant pour traiter les patients de l’éruption. L’officier de santé en chef du Queensland Dr Jeannette Young a affirmé que Mme Kovack a porté l’équipement protecteur durant toute la durée de son séjour d’une durée d’un mois. elle n’avait aucun symptôme avéré à son retour en retourné en Australie le week-end dernier. Elle est arrivée mardi dans sa maison de Cairns mardi et s’est placée elle mêm en quarantaine, cependant elle vit avec un colocataire. Mme Kovack a téléphoné à l’hôpital lorsqu’elle s’est aperçue ce jeudi matin qu’elle avait une fièvre de 37.6 °C