Un incendie a ravagé les Sablières Malet à Portet-sur-Garonne…

Un violent incendie s’est déclaré hier matin sur le site des Sablières Malet. Pas de blessés, mais d’importants dégâts matériels obligeant l’usine à fermer ses portes pour au moins dix-huit mois.

Il est environ 8 heures hier matin lorsque d’épaisses fumées noires gagnent les voies de l’autoroute A64 de Toulouse à hauteur de Portet. Dans les Sablières Malet toutes proches, un concasseur est en feu.

Contactés par les salariés, les pompiers arrivent rapidement sur le site. Gendarmes et policiers sont également sollicités pour sécuriser le périmètre et interdire l’accès aux Sablières.

De gros moyens sont déployés car des matériaux inflammables sont stockés dans l’usine, : 49 sapeurs pompiers, 19 véhicules, dont 2 lances canon sur grande échelle.

L’arrivés des secours coïncide avec l’explosion de l’une des deux réserves de gaz, située à l’intérieur du bâtiment, qui se transforme en une énorme boule de feu. Vers 10 heures, les pompiers du feu maîtrisaient l’incendie.

Origine accidentelle…

Les premiers éléments recueillis par les gendarmes de la compagnie de Muret indiquent que l’incendie serait d’origine accidentelle.

Il s’est rapidement propagé, créant des flammes de plusieurs mètres de haut. Les ouvriers ont fait évacuer le site et composé le 17. «Nous craignions un risque de pollution mais il a été écarté», a précisé le responsable des opérations de secours.

Hier, en fin de journée, les pompiers effectuaient une dernière ronde pour s’assurer que le feu était bel et bien éteint.


Le personnel sera réaffecté sur d’autres sites du groupe

Une dizaine de personnes travaillent au service «exploitation» des Sablières Malet, sur le site de Portet-sur-Garonne. Hier matin, pendant que les flammes consumaient l’usine, toutes se posaient la question de l’avenir de leur emploi.

Si le bâtiment n’a pas été totalement détruit par les flammes, il n’est plus opérationnel. Les dégâts sont tels qu’une reconstruction est envisagée. Il a été indiqué, hier matin, que le site d’exploitation ne rouvrirait pas ses portes avant au moins dix-huit mois. Entre expertise, conception du nouveau projet et reconstruction de l’ouvrage, le délai ne paraît pas exagéré.