Lierai: 1 femme tuée et SP heliporté dans une collision avec la grande echelle….
Le ciel est sombre et la pluie mêlée de grêle alterne avec les passages ensoleillés, en cette fin de matinée. Deux pompiers de la caserne d’Issoudun reviennent d’une intervention à Vatan à bord du camion grande échelle. Alors qu’ils arrivent à hauteur de l’intersection avec la D 65 (route de Lizeray), une cycliste se serait engagée sur la chaussée et aurait commencé à traverser la D 960 qui relie Vatan à Issoudun. Elle n’aurait pas vu le camion qui arrivait sur sa gauche.
Le pompier héliporté à Châteauroux
Le conducteur donne un violent coup de volant dans l’espoir d’éviter la collision. En vain. La cycliste, une femme de 65 ans demeurant dans le quartier Nation à Issoudun, est tuée sur le coup alors que le camion finit sa course dans le bas-côté gauche de la route.
Dès l’alerte donnée par un témoin, vers 11 h 30, un important dispositif de secours est déployé. Un véhicule de secours routier, un véhicule de secours aux victimes et le Samu, sont immédiatement envoyés sur place. Le décès de la cycliste est officiellement confirmé au chef d’agrès par un médecin, qui passait en voiture.
Pendant ce temps, les pompiers – placés sous le commandement du capitaine Hubert Materna – s’emploient à libérer le conducteur du camion, coincé dans la cabine.
Son collègue passager a pu s’extraire du véhicule mais, très choqué, est transporté par les pompiers à l’hôpital de Châteauroux. Également sous le choc, le cycliste qui accompagnait la victime est, lui aussi, conduit à l’hôpital pour être examiné. L’habitante d’une maison voisine, témoin de l’accident, est à son tour prise en charge par une infirmière psychologue du Samu.
Il faudra près de deux heures et le renfort de deux autres véhicules équipés de matériel spécifique de désincarcération pour dégager le conducteur du poids-lourd. Conscient mais blessé et choqué, le pompier (âgé de 44 ans) a été héliporté vers l’hôpital de Châteauroux. Ses jours ne seraient pas en danger. Pendant toute la durée des opérations, et jusqu’à l’évacuation de l’épave du camion, les gendarmes, sous les ordres du commandant Mondon, ont maintenu la circulation sur une voie à hauteur de l’accident. Le dispositif a été levé en milieu d’après-midi. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.