Pontivy : 64 voitures détruites lors d’un motocross…
Un incendie spectaculaire, dont l’origine reste encore indéterminée, a ravagé 64 voitures stationnées sur le parking d’un événement de motocross, dimanche après-midi, à Pontivy (Morbihan). Aucune victime n’est à déplorer.
«On est passé très près de la catastrophe», confient au Télégramme des spectateurs du «Stunt Show Motos», événement organisé ce week-end sur l’aérodrome de Pontivy dont l’objectif était de récolter des fonds pour soutenir un jeune myopathe de 19 ans.
Le «stunt» est une discipline importée des États-Unis, où les participants doivent enchaîner des figures de voltige sur la roue arrière ou avant de leur véhicule.
Alors que près de 1.500 spectateurs admiraient les cascades des motards, «une importante colonne de fumée noire est montée au-dessus du parking», déclare un participant au Télégramme.
Mouvement de panique Cinq minutes plus tard, le feu avait atteint les voitures situées en haut du parking. La paille et le vent aidant, les flammes se sont propagées à l’ensemble des véhicules. Les spectateurs du show, pris dans un mouvement de panique, ont descendu l’allée dans le plus grand désordre. Malgré les consignes des gendarmes, certains automobilistes ont pris le risque d’aller chercher leur voiture, à quelques mètres des flammes, tandis que les premières déflagrations se faisaient entendre. Des gendarmes ont été insultés, parfois molestés mais «nous n’avions qu’un seul souci, c’était leur vie», a expliqué le capitaine Pascal Lhoutellier, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontivy.
Une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pendant près de deux heures pour venir à bout du feu. «C’était très intense pour nos troupes», précise le commandant des opérations de secours à Ouest-France. Huit véhicules étaient présents sur place, ainsi qu’un porteur d’eau de 10 000 litres.
Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine du sinistre. «Le feu est d’origine humaine, c’est certain, il reste à déterminer si c’est accidentel ou criminel», a ajouté le capitaine Pascal Lhoutellier. Un hélicoptère de la gendarmerie de Rennes a survolé les lieux pour prendre des vues aériennes. Un technicien d’investigation criminelle de Vannes s’est également rendu sur place pour effectuer des prélèvements et tenter de comprendre les circonstances du drame.